J’apprends avec émotion le décès soudain, ce mardi 22 avril, sur l’île de la Réunion, de Dominique VIAN à l’âge de 80 ans. Grand serviteur de l’Etat, il fut mon directeur de cabinet à mon arrivée au Ministère de l’Outre-mer en 2005.
Avant d’être une figure de la rue Oudinot, c’était un fin connaisseur des territoires d’Outre-Mer et un passionné de pêche au gros. Il avait une immense affection pour ces territoires et pour leurs habitants, en particulier en Guyane, en Guadeloupe qui était pour lui « l’île des Papillons » et à la Réunion, le « Caillou » comme il l’appelait, qu’il a servis comme préfet.
Décoré de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre national du mérite et du mérite maritime et commandeur de l’Ordre de la Croix du Sud au Brésil, il avait pourtant débuté sa carrière à Cognac en 1984.
Nous avons eu affronter ensemble de sérieux débats, la remise en cause du droit du sol à Mayotte et en Guyane, il avait apporté son regard sur ce sujet sensible, le si douloureux accompagnement des Martiniquais dans la tragédie aérienne de Maracaibo, la relation complexe avec Oscar Temaru en Polynésie, la réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie. Sur l’ensemble de ces sujets et bien d’autres, ses compétences, ses qualités, ses conseils et son engagement ont, je le crois, permis d’être au plus près de nos concitoyens ultramarins.
Pour cela, pour son amitié, pour sa personnalité dense riche et attachante, je tenais à présenter, d’abord à son épouse Lydie et ses trois fils et à tous ceux à qui il manquera, mes sincères condoléances et l’expression de tout mon soutien et de mon amitié.
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