« Les annonces brutales de la direction du groupe ArcelorMittal, et plus particulièrement de suppressions de postes sur les sites de Dunkerque et Mardyck, m’indignent en tant que Président de la Communauté urbaine et Dunkerquois profondément attaché à l’histoire industrielle de notre territoire.
Je regrette le manque de transparence et de communication de ces dernières semaines, tant vis-à-vis des salariés du groupe que des élus de la Communauté urbaine qui se sont toujours tenus aux côtés de l’entreprise ces dernières années, plus encore dans l’accompagnement de la démarche de décarbonation en lien avec le gouvernement et l’union européenne.
Mes pensées vont d’abord à celles et ceux qui sont directement touchés par ce plan de suppression d’emplois.
Dunkerque est un territoire solidaire. À chaque épreuve, nous avons été unis. Et je veux le dire clairement aujourd’hui : nous serons aux côtés des salariés d’ArcelorMittal. Ils pourront compter sur l’engagement de la Communauté Urbaine de Dunkerque et de l’ensemble des élus du territoire.
Ce qui est en jeu ici dépasse les chiffres. Ce qui est en jeu, c’est notre industrie de l’acier, c’est notre sidérurgie. C’est ce qui fait l’identité économique et ouvrière de Dunkerque. Et cela doit être protégé.
Depuis dix ans, nous travaillons main dans la main avec tous les acteurs économiques, syndicaux et institutionnels pour faire de Dunkerque le fer de lance des nouvelles filières industrielles. Et cela passe par la décarbonation de nos sites historiques, comme Arcelor Mittal.
Dans sa transition industrielle, l'entreprise est fortement accompagnée par l'Etat et l'Union européenne, c’est pourquoi j’attends de la part d’ArcelorMittal une position claire sur la reprise du projet de décarbonation.
Nous le savons tous : la sidérurgie de demain sera décarbonée, ou elle ne sera pas ! »
VOS CONTACTS