Ces dernières années, j'ai été amené à m'exprimer de (trop) nombreuses fois et à m'opposer (systématiquement) aux décisions de fermeture prises par le groupe La Poste de ses bureaux situés dans les quartiers de Saint-Nazaire voire dans des communes de l'agglomération comme à Saint-André-des-Eaux ou encore à Donges.

Aujourd'hui plus encore qu'hier, la qualité du cadre de vie se mesure à la dynamique de ce qui fait l'indispensable lien social, la présence indissociable de services publics de proximité (écoles, bibliothèques, gymnases, mairies annexes, espaces civiques…), de commerces, d'une vie associative... Un quartier vit au rythme des usages de ses habitantes et de ses habitants. Et lorsqu'un service ferme, c'est tout cet écosystème qui en est impacté.

Alors que le contexte économique, social et géopolitique entraîne le repli sur soi, à l'échelle de nos communes, mon ambition est de maintenir une vie de quartier agréable qui favorise les rencontres et les échanges entre Nazairiennes et Nazairiens. Et avec la majorité municipale, nous nous employons au quotidien à penser chaque quartier comme un lieu créateur de liens sociaux, d'échanges et de partages dès le plus jeune âge et tout au long de sa vie. Ce qui favorise ce vivre ensemble auquel je tiens, ce sont autant les aménagements de l'espace public, sportifs et culturels, les espaces naturels préservés et revégétalisés, que les équipements structurants comme les crèches, les écoles, les accueils de loisirs, les espaces jeunes, …  

Je remercie pour l'énergie déployée par les Nazairiennes et les Nazairiens, engagé·es au sein d'associations, de leur maison de quartier, du conseil de leur quartier, etc. qui participent activement à ce vivre ensemble que j'appelle de mes vœux.

Et je salue celles et ceux, comme aujourd'hui les bénévoles de l'Avis de Saint-Marc qui se battent au quotidien pour maintenir ces emplois et services de proximité lorsqu'ils sont remis en question. Je les assure de notre soutien et de notre pleine mobilisation à notre échelle. 

Cette énième fermeture devrait questionner le gouvernement sur les engagements de La Poste, tellement l'institution s'éloigne des valeurs et des principes du service public de proximité pour ne devenir qu'un service au public répondant à la seule logique de marché. Je ne m'y résous pas !