Châtellerault le 17/09/2025 - La municipalité entend les inquiétudes exprimées par l’opposition au sujet des travaux de l’Îlot Z et de la rue Bourbon. Mais il faut rappeler que ces chantiers ne relèvent pas de la Ville. Ils sont portés par un promoteur privé, IAA, qui en a confié la réalisation à une entreprise spécialisée. Celle-ci fait face à des procédures juridiques et techniques lourdes, liées à la vétusté des lieux et aux risques d’effondrement constatés. Avant toute avancée, des travaux de confortement doivent être réalisés par les propriétaires riverains. Sans cela, rien n’est possible. La Ville, pour sa part, n’a ni la maîtrise ni la compétence pour intervenir directement sur un chantier privé.

Le commerce, une responsabilité collective
L’attractivité du centre-ville est l’affaire de tous, mais elle ne peut pas reposer uniquement sur les épaules de la collectivité. Le commerce, d’abord, c’est l’affaire des commerçants. La disparition de la FAE (Fédération des Acteurs Économiques), qui devait les représenter, est regrettable. Désormais, il revient aux commerçants de se structurer, d’échanger entre eux et d’imaginer des initiatives pour animer la ville. La municipalité sera bien sûr à leurs côtés pour accompagner ces démarches, mais l’impulsion doit venir du terrain.

Un défi national, une réponse locale
La crise du commerce en centre-ville dépasse notre territoire : elle touche toutes les villes françaises, confrontées à la montée en puissance du e-commerce et à l’évolution des modes de consommation. Dans ce contexte, l’urgence n’est pas de chercher des responsables, mais d’agir ensemble. Commerçants, associations, institutionnels : chacun doit prendre part à l’invention d’un nouveau modèle d’attractivité.
La Ville s’engage à soutenir activement toute nouvelle association de commerçants qui voudrait animer le centre-ville, fédérer les énergies et innover.

L’union fait la force
La municipalité réaffirme sa volonté d’agir. Mais la revitalisation du centre-ville est un travail d’équipe : aux commerçants de s’emparer de leur destin, à la Ville de les soutenir, et à tous de refuser la fatalité. C’est ensemble que nous relèverons ce défi.

« Après Ozon, après Lac-Renardières, je me bats pour que l’État, avec l’Anru, lance un programme sur les deux centres anciens, rive droite et rive gauche, dont l’habitat privé est dégradé. »
Jean-Pierre Abelin