[Ville de Suresnes] Le 05/09/2025 - Communiqué de presse - Auteur : Ville de Suresnes | Temps de lecture : +/- 1 minute et 30 secondes A Suresnes, les pigeons prennent la pilule [A Suresnes, les pigeons prennent la pilule ] © Yazid MENOUR/ Ville de Suresnes Face à la prolifération de pigeons, Suresnes a mis en place cet été une méthode de stérilisation des volatiles par le biais de graines contraceptives distribuées depuis un point fixe. Issue du budget participatif 2023 qui propose aux habitants de voter pour des idées novatrices pour améliorer leur ville, cette méthode de contraception coche toutes les cases : écologique, non violente et non cruelle. Mise en place avec la société [Vets for city pigeons,](https://e-agora.fr/content/edit/60820/5/.%20Mise%20en%20place%20avec%20Vets%20for%20city%20Pigeons%20Vets%20For%20City%20Pigeons%20-%20Contraceptif%20pour%20les%20pigeons%20en%20ville%20,%20la) elle a d'ailleurs reçu l’aval des associations de défenseurs des animaux dont [PAZ](https://zoopolis.fr/)(Projets animaux zoopolis), mais aussi l’association locale [Amour des plumes à Suresnes](https://www.amour-des-plumes-de-suresnes.fr/), et même le collectif[Respectons les Pigeons de Paris](https://www.facebook.com/p/Respectons-les-Pigeons-de-Paris-100091440409621/) Cette pilule pour pigeons est tout simplement un grain de maïs recouvert d’une substance active contraceptive, sous forme de gel (nicarbazine) sans danger pour le volatile et surtout totalement réversible. En cas d’interruption de la prise de ces grains de maïs, les pigeons redeviennent fertiles. Une gestion apaisée et éthique de la faune urbaine Une première mangeoire a été installée Place Henri IV. Tous les matins, entre 6h et 6h30, la mangeoire distribue automatiquement des graines typiques d’une contraception douce et respectueuse. « Il s’agit d’une méthode complètement écologique pour limiter la multiplication des pigeons de manière éthique et non létale, explique Marie Le Lan, conseillère municipale à la condition animale en ville. Ce dispositif s’inscrit dans une volonté de gestion apaisée de la faune urbaine, loin des méthodes controversées comme le gazage ou la capture. » Pour Stéphane Perrin-Bidan, adjoint à la transition écologique, biodiversité et protection animale «La volonté est de concilier la présence des oiseaux en ville avec les préoccupations sanitaires et de cohabitation des habitants. L'idée est que les pigeons prennent l'habitude de venir se nourrir en ce point unique. » Pour un coût annuel de 19 000 euros (incluant la fourniture de sachets de graines, la maintenance et la logistique autour du système distributeur), ce système devrait permettre une baisse de la natalité des pigeons estimée entre 30 et 80 % d’ici trois à quatre ans. La ville, qui a recours à d’autres méthodes respectueuses du bien-être animal, avec un pigeonnier où les œufs sont stérilisés, déjà installé dans le square Louis-Bourgeois, réfléchit à terme à implanter d’autres mangeoires pour les pigeons dans différents quartiers de la ville. Prochaine étape, des nichoirs à chauves- souris pour lutter contre l'invasion des moustiques -dont ces volatiles sont très friandes- et une campagne de stérilisation et d’accompagnement vers l’adoption des chats errants de la ville. [Des pigeons qui prennent la pilule ! - Suresnes](https://www.suresnes.fr/des-pigeons-qui-prennent-la-pilule/)